Pendant près de 15 jours, le palais Nikaïa et le centre Anima Nice ont recueilli des produits de première nécessité à destination des sinistrés. Retour sur une journée de mobilisation avec Alice Dourlen.
« Les gens ont tout perdu dans cette catastrophe », raconte Imen Jaidane, conseillère municipale de la ville de Nice. Vendredi 2 octobre, les pluies diluviennes ont engendré de nombreuses pertes, humaines comme matérielles.
Nous sommes le mardi 13 octobre, au centre Anima Nice Costanzo. À l’accueil, une quarantaine de sacs de donateurs attendent d’être redistribués. « Les sinistrés bénéficieront de denrées non périssables, d’eau potable, de lait, de produits pour nourrissons mais aussi de nourriture pour les animaux », précise l’employée de mairie. Depuis la veille, les bénévoles sont présents dans tous les centres Anima Nice pour recevoir et envoyer les dons. Nourriture, eau, produits d’hygiène et d’entretien seront distribués aux victimes des intempéries, prises au piège des vallées sinistrées. « C’est plus simple pour moi de venir ici », indique Christiane Giacchero, venue déposer des vêtements chauds au centre Anima Nice Costanzo. Elle se sent très concernée par cette tragédie. « Ce n’est pas très loin, ça aurait pu nous arriver. C’est normal de les soutenir. J’en ai même parlé à des amis pour qu’ils viennent, eux aussi, apporter de l’aide », indique la Niçoise. Ses trois sacs ont été directement déposés dans le camion prêt à partir. Le moteur est déjà allumé, les dons sont immédiatement envoyés au palais Nikaïa pour être triés.
« Un élan de générosité incroyable »
« Tout est parfait. On a reçu des tonnes de dons ! », se réjouit Imen. En plus de la mobilisation des Niçois, certaines enseignes ont aussi répondu à cet appel solidaire. « Les Carrefour Lingostière et TNL, le Leclerc Saint-Isidore, Leroy Merlin et bien d’autres nous ont reversé une grande quantité de produits pour les victimes de la tempête », souligne la conseillère municipale. « Je suis très heureuse. Grâce à tous ces dons, on va réellement pouvoir les aider », explique-t-elle. « Nous avons aussi énormément de bénévoles qui nous épaulent. Même les étudiants nous contactent pour venir trier les dons. Ça fait chaud au cœur de voir cela », raconte Imen. À Nice, la solidarité tente de redonner une touche d’espoir aux victimes d’Alex.