Le Stade Niçois reçoit ce soir, à 19h30, l’Union Sportive Montalbanaise pour le compte de la 21e journée de Pro D2. Les Aigles, derniers du championnat, n’ont plus gagné à domicile depuis quatre mois mais veulent croire à un succès face à un prétendant aux phases finales
Les semaines se suivent et se ressemblent pour les Azuréens. Encore défait sur la pelouse de Brive 10 à 29 lors de la dernière journée, le Stade Niçois pointe à la dernière place de Pro D2, à 21 longueurs du barragiste, Aurillac. Des années lumières avant de se frotter à Montauban (ce soir à 19h30), équipe jouant le haut de tableau.
Les hommes de Mariano Taverna, entraîneur des avants, sont sur une série de 13 défaites consécutives. Le coach argentin, présent en conférence de presse jeudi matin, ne se faisait plus d’illusion sur la suite de la saison. « Si on veut rester en Pro D2, il faut passer à 60% de victoires. Le gap est un peu trop grand, on ne se voile pas la face.» Malgré tout, il gardait un objectif en tête : « on fait tout pour gagner un match afin de retrouver un peu le sourire. Si on en gagne un, on essaiera d’en gagner un deuxième et d’enclencher une dynamique positive.»
- Nice, le plus mauvais élève à domicile
Une dynamique qui ne sera pas simple à inverser ce soir à Marcel-Volot. Puisque les Niçois ne se sont imposés qu’à une seule reprise à domicile cette saison. C’était le 11 octobre, lors de la 6e journée, et une courte victoire sur Mont-de-Marsan (29-27). Depuis, les Azuréens n’ont pas gagné le moindre match. Pire encore, ils n’ont récolté qu’un point à domicile sur les six matchs suivants ce succès. Avec 6 points récoltés à Marcel-Volot depuis le début du championnat, Nice est tout simplement la pire équipe de Pro D2 à domicile cette saison.
Pour accrocher une victoire qui se fait tant attendre, les Aigles pourront se remémorer la première mi-temps à Brive la semaine passée. Le Stade Niçois menait 7-3 à la pause avant de sombrer en deuxième période. « On est tous motivés » assure Sacha Idoumi, talonneur et auteur de l’essai en Corrèze. « Beaucoup de mecs ont repris confiance après la première mi-temps à Brive. On a vu qu’on était capable de mener au score face aux grosses écuries. »
Face aux Tarn-et-Garonnais, les Niçois pourront enregistrer les retours du capitaine Tom Murday en deuxième ligne et de Christa Powell au centre. Des renforts de poids qui ne seront pas de trop pour contrer les offensives adverses.
2. Montauban une équipe métamorphosée
Cinquièmes avec 54 points, l’USM se déplace à Nice avec l’intention de consolider sa place dans le top 6. Les Sapiacains restent sur 4 victoires lors de leurs cinq derniers matchs dont un carton la semaine passée contre Nevers (60-23).
Une équipe montalbanaise performante et qui a changé de visage depuis l’arrivée de Sébastien Tillous-Borde sur le banc à l’intersaison. L’ancien demi de mêlée du RC Toulon a métamorphosé un effectif qui avait terminé avant-dernier de Pro D2 l’an passé, se sauvant in extremis en barrage contre Narbonne (victoire 20-19). Depuis, les Vert et Noir jouent les premiers rôles et peuvent s’appuyer sur une attaque efficace.
3. L’USM, deuxième meilleure attaque de Pro D2
Avec 560 points inscrits depuis le début de saison (soit 28 points en moyenne par match), Montauban est la deuxième meilleure attaque du championnat (derrière le leader grenoblois et ses 670 points marqués). À titre de comparaison, les Niçois ont la pire attaque du championnat avec un 18 points marqués en moyenne par match.
Un motif d’espoir, Montauban est une équipe qui encaisse des essais. Elle se classe à la dixième place des défenses du championnat. Et à l’aller, les Sapiacains étaient passés proches de la correctionnelle en s’imposant dans les dernières minutes du match (34-30). Une issue dont il faudra se souvenir dans le but de retrouver le chemin de la victoire.
Josef Jaricot
