Depuis le 21 juin, Kilo Shop s’est installé dans la jeune hall gourmande de la gare du sud de Nice. Le concept est simple. Il consiste à recycler les vêtements, soit neufs soit d’occasions. Puis ces derniers sont pesés pour connaître le prix.
C’est le paradis du vintage. Ce magasin de 180 m2 se démarque par son style différent des autres. Les amoureux nostalgiques des années 60, 70, 80 et 90 trouvent leur bonheur grâce à ce voyage dans le temps. La musique du magasin correspond au thème.
Cette boutique éco-responsable trie les frippes en deux secteurs distincts. D’un coté les invendus avec un prix fixe et de l’autre les affaires au poids. « Elles sont ensuite triées par couleur d’antivol, afin de connaître leur valeur pécuniaire. La partie des occasions est rachetée en friperie auprès d’autres boutiques. Celle-ci est vendue au poids. Tandis que l’autre ayant un prix fixe, correspond à des vêtements recherchés ou des fins de collections », explique le directeur de la boutique, Yann Vandenborre. Le but est de donner une seconde vie aux vêtements anciens.
Un concept existant depuis 40 ans
Les vêtements, chaussures d’occasion et accessoires ne se sont jamais aussi bien vendus. Les frippes de seconde main sont en pleine expansion. « Si bien que les boutiques – physiques et en ligne – représentent 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2018 », d’après Les Échos.
Pourtant cette pratique existe depuis plusieurs décennies. « Depuis 40 ans, nous stockons des vêtements. Ceci nous permet d’avoir une grande diversité et de changer les styles au fil des saisons », énonce Yann Vandenborre. En revanche, si vous êtes un particulier vos fringues ne seront pas rachetées par la boutique. « Il permet de faire un vrai sélection des produits, les vêtements sont achetés par tout dans le monde », démontre le directeur. « Ceci permet d’avoir des modes et des tendances différentes », rajoute-t-il. Ce n’est pas tout, l’enseigne créée également certains accoutrements comme des vestes en cuir, des sacs élaborés grâce à des jeans.
