Iron, Lion, ZION !

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2014
Zion Williamson peut congratuler son coéquipier R.J Barrett, leur équipe de Duke est favorite du championnat universitaire.

Vous êtes sur le point de passer votre Bac et apprenez à conduire, Zion Williamson lui, effraie déjà la planète basket-ball. À 18 ans, la nouvelle terreur des parquets est attendu dès la saison prochaine en NBA. Une carrière digne des plus grands lui est promise. On vous explique pourquoi le gamin va tout dévaster sur son passage.

Cent trente et un. Non, vous ne rêvez pas, la bête affiche bien 131 kilos sur la balance. Ce qui ferait de lui le deuxième joueur le plus lourd de la ligue de basket Américaine. Seul Boban Marjanović, le colosse Serbe, le dépasserait d’une petite unité. Un problème pour beaucoup d’observateurs, pas pour le phénomène. « Les gens qui parlent de mon poids ne voient qu’un chiffre, je suis censé être en surpoids, gros et lent, mais je me sens rapide ! » affirme-t-il dans les colonnes de The Athletic.

Des comparaisons flatteuses

Si sa carrure impressionne, son double-mètre n’y est pas étranger. Mais Zion n’a pas toujours été le monstre physique que l’on décrit. Formé au poste de meneur dû à sa petite taille, le Blue Devil de l’université de Duke prend 25 centimètres en l’espace de deux ans pour arriver à 2m01 à ses 15 ans. Il doit alors s’adapter et évolue désormais aux postes d’ailier, voire d’ailier fort. Pas sans rappeler un certain LeBron James… La comparaison est toute trouvée. Physiquement, athlétiquement et dans le jeu, on pensait le « King » unique, apparemment non. « Michael Jordan est Michael Jordan, LeBron James est LeBron James, j’apprécie ces comparaisons mais je ne suis pas LeBron. Je suis moi-même » répond l’intéressé, toujours dans The Athletic.

Un dunk… de la ligne des lancers-francs

Certains récupèrent et s’étirent, d’autres perfectionnent leur shoot. À la fin de l’entraînement lui, Zion Williamson s’autorise un petit concours de dunk avec son pote R.J Barrett. Moment de détente accordé par Mike Krzyzewski, le légendaire coach de l’équipe nationale Américaine. Jusqu’ici, rien d’exceptionnel. Mais quand la locomotive Williamson s’élance, plus rien ne l’arrête, son pied d’appui touche à peine la ligne des lancers-francs, le temps s’arrête. Impressionnant de facilité, l’exploit semble banal pour la nouvelle pépite de la balle orange. Michael Jordan, Clyde Drexler ou Dwight Howard, la liste n’est pas longue et fait rêver.

Ils se l’arrachent tous

Favori de la prochaine draft, le natif de Caroline du Nord fait baver les franchises NBA. La course au « tanking » bat son plein dans la ligue. Les équipes les moins bien classées du championnat ont en effet plus de chance de disposer du premier choix lors de la loterie, et donc de choisir Zion Williamson. Pelicans, Suns ou Knicks, la bataille est rude en cette fin de saison et le prodige, convoité. On devra patienter jusqu’au 20 juin pour connaître le sort du gamin. En attendant, il a un titre universitaire à glaner avec ses Blue Devils de Duke, grands favoris du tournoi.

Un tweet déjà historique

Rendez-vous sur le compte officiel de Williamson, la publication est épinglée et date du 23 juin 2016. Pas besoin de faire le calcul, Zion a alors 15 ans. « Je vais choquer le monde #BelieveIt ». Le ton est donné, l’ado n’a peur de rien, ni de personne. Sûrement la marque des plus grands. On n’avait plus vu une aussi grande médiatisation depuis le phénomène LeBron James, et on connaît la suite… Vous êtes prévenus.