États-Unis : un an de Donald Trump à l’international

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Rencontre de Vladimir Poutine et Donald Trump en marge du sommet du G20 à Hambourg, le 7 juillet 2017. (Crédit photo AFP)

Élu nouveau président américain le 8 novembre 2016, le milliardaire a dû intervenir sur la scène internationale. Une chose est sûre, il n’est pas fanatique des accords internationaux. Entre retrait, renégociation et mauvais impact sur l’économie à l’échelle mondiale, retour sur 9 moments clés de sa première année de présidence.

  • Accord de Paris

La qualifiant de « mauvais », le président a tenu sa promesse. Le 1er juin, il se retire de l’accord de Paris, mais souhaite cependant négocier un accord équitable. Il en profite également pour annoncer l’arrêt de la participation des USA au Fond vert de l’ONU.

  • Accord avec l’Iran

En mars 2016, Donald Trump annonce « [sa] priorité numéro une est de démanteler l’accord désastreux avec l’Iran ». Un accord qu’il juge « catastrophique ». Ne se privant pas de désigner l’Iran comme une « dictature corrompue » et bien d’autre, il refuse de certifier l’accord.

  • Traité Transpacifique

La rapidité du président ne fait aucun doute. Il souhaite privilégier « des traités commerciaux bilatéraux et justes qui ramèneront les emplois et l’industrie sur le sol américain ». C’est donc naturellement que, seulement 3 jours après son arrivée au pouvoir, il signe un décret retirant les États-Unis du traité transpacifique.

  • Commerce international

Le déficit commercial des USA avec le reste du monde a augmenté. En septembre, une hausse de 1.7% par rapport à août. L’exportation de biens et de services a atteint son niveau le plus important depuis 2014 : plus de 2.1 milliards par rapport à août. Les importations sont quant à elles en hausse de 2.8 milliards. Un déficit que l’administration du président compte bien réduire.

  • Traité ALENA

Pour réduire ce déficit, Donald Trump a lancé la renégociation de l’accord de libre-échange qui lie États-Unis, Canada et Mexique depuis maintenant 13 ans. Des discussions ont déjà eu lieu, la prochaine se tiendra le 17 novembre à Mexico. Si aucune solution n’est trouvée, le président menace de sortir de l’accord. Une idée qui n’est pas partagée par la chambre de commerce américaine et les lobbyistes pro-ALENA.

  • Économie mondiale

Malheureusement pour lui, sa politique économique ne fait pas l’unanimité. Le 7 novembre, l’institut de recherche économique allemand IFO a publié une enquête regroupant différents experts dans 120 pays. 73.9% sont d’accord sur une chose : « le président américain va influencer de manière négative l’économie mondiale ». Deux domaines seraient les plus touchés par les mesures prisent par Donald Trump : la justice sociale et le climat.

  • Relation avec la Russie

Souhaitant améliorer les relations avec Moscou, c’est compliments sur compliments qu’il lance à Moscou durant sa campagne. Leur premier grand entretien s’est tenu en Allemagne à Hambourg et les relations entre États-Unis et Russie semblent bonnes. Néanmoins, celles-ci sont dégradées par les affaires dont certaines sont toujours en cours. A la 1ère place : l’implication de la Russie dans la campagne électorale de Donald Trump.

  • Combat de l’État islamique

Pour le président, la reprise de Raqqa, en Syrie, annonce « la fin du califat de l’État islamique ». Allié aux Kurdes, cette victoire commune promet une « nouvelle phase » : celle de soutenir les forces locales de sécurité afin de dissoudre les violences en Syrie et donner naissance à une paix durable.

  • UNESCO

En 2011, la Palestine a pris place au sein de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture. Un choix qui ne semble pas lui plaire. Après avoir désigné l’institution  « d’anti-israélienne », Washington s’est retiré, le 12 octobre, de l’Unesco.

Fanny Pourpre