Ce jeudi 18 avril 2024, les États-Unis ont mis fin au rêve d’adhésion des Palestiniens à l’ONU. Depuis plusieurs semaines, ces derniers demandaient au Conseil de sécurité d’accepter qu’un État palestinien prenne place aux Nations Unies. Les États-Unis, alliés des Israéliens, ont mis leur veto pour s’y opposer.
Pour les Etats-Unis, c’est non. Le principal allié d’israël a mis son véto à l’adhésion des Palestiniens à l’ONU, ce jeudi 18 avril. Ce refus d’intégrer pleinement les Palestiniens à l’ONU est mal perçu par l’autorité palestinienne. Dans un communiqué, le président Mahmoud Abbas a déclaré que « cette politique américaine agressive envers la Palestine [est] contre le droit international et encourage la poursuite de la guerre génocidaire ».
Un soutien inébranlable des États-Unis envers Israël
Depuis les années 1970, les États-Unis sont le pays ayant le plus utilisé le droit de veto. Notamment dans le but de bloquer des décisions « critiques » vis-à-vis d’Israël. Le Représentant permanent adjoint des États-Unis, Robert Wood, a expliqué les raisons du veto. « Nous demandons à l’Autorité palestinienne d’entreprendre les réformes pour établir les qualités nécessaires à la création d’un État. Et nous notons que le Hamas exerce actuellement pouvoir et influence à Gaza ». Pour être adoptée, la résolution aurait dû recueillir au moins 9 voix pour et aucun membre permanent ne devait utiliser son veto.
Vers une solution à deux États
Robert Wood a déclaré que les États-Unis continueraient de soutenir fermement une solution à deux États. Selon lui, les membres du Conseil sont responsables de leurs actions. Celles-ci doivent favoriser la paix et la sécurité internationale. Pour la présidence palestinienne, cette décision est immorale et contraire à la volonté de la communauté internationale soutenant la Palestine.
Vicky Warocquier