« All I want for Christmas is … faire des économies »  

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Le repas de Noël est un des postes les plus importants du budget des Français, après les cadeaux. © Cloé Lamy

À quelques jours du réveillon de Noël, les Français s’activent dans les rayons des  supermarchés. Si certains font attention aux prix des produits, d’autres rusent de stratagèmes  pour se régaler sans se ruiner.

116,24€. C’est le budget moyen que compte dépenser individuellement les Français cette année pour le repas de Noël, selon une enquête menée par Odoxa pour HelloFresh. Une somme conséquente que certains parviennent à réduire grâce à quelques astuces. Qui dit fête conviviale, dit grande tablée. Mais alors, pourquoi tout le monde ne participerait pas à la note finale ? C’est ce qu’a mis en place Katia, septuagénaire originaire de Nice : « Je reçois mes enfants et petits-enfants et cette année, on a décidé de se partager le repas, explique-t-elle. L’un ramène l’entrée, l’autre le dessert et moi, je m’occupe du plat principal. » Un moyen efficace qui permet de diviser la facture par trois.  

À chacun sa solution  

Certains optent pour une solution plus radicale : le fait-maison. Cuisiner soi-même les bons produits des fêtes de fin d’année permet d’économiser. Laura, mère de famille, a toujours préféré passer du temps derrière les fourneaux plutôt que dans les rayons des supermarchés. « Le foie gras, je le cuisine moi même au lieu de l’acheter tout fait, c’est beaucoup moins cher et c’est bien meilleur »,  affirme cette dernière. D’autres, quant à eux, font attention à leurs porte-monnaie en privilégiant les marques distributeurs. Pour Maxence, c’est la solution idéale pour pouvoir se régaler à petits prix :  « Pourquoi je mettrais 30 euros dans un foie gras alors que j’en trouve à un prix trois fois moins élevé et que le goût ne change pas tant que ça ? »  

Minimaliste sur le début du repas mais mettre le paquet sur le dessert, c’est l’alternative choisie par Gabriel. Cette année, sur sa table de Noël, il n’y aura seulement quelques toasts en apéritif, suivis directement du plat principal. Si Gabriel se prive d’entrée, c’est pour tout donner sur le dessert. Au menu cette année : une bonne bûche glacée d’un pâtissier réputé de la région.  

Jeanne Soury