Billet d’humeur : Las Vegas, de la Ligue des champions à la Nationale

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Bellagio Hôtel, Las Vegas (crédit : vnExpress)

Pitoyable. Voici comment on peut qualifier le début de ce Grand Prix de Formule 1 à Las Vegas.  La F1 ne s’y était pas rendue depuis 1982 et sa course sur le parking du Caesar Palace. Et elle aurait mieux fait de ne pas y revenir. Ce premier jour de compétition est un fiasco. Fiasco de commencer le week-end par une séance d’essais libres qui ne dure que huit minutes, car interrompue par un drapeau rouge. Tout simplement à cause d’une plaque d’égout mal fixée au sol. Quelle honte. C’est sûrement un détail que la F1 n’avait pas pris en compte dans les 240M de dollars qu’elle a investi. Ni d’ailleurs, dans les réparations de celles-ci, où du simple goudron trouvé au Leroy Merlin américain du coin a été utilisé. Mais ont-ils pensé à ces pauvres fans, qui ont payé leur place pour la journée plus de 500$ ? Et qui sont vulgairement renvoyés à la maison (où plutôt l’hôtel hors de prix) comme des vieilles chaussettes, en n’ayant vu que huit minutes de roulage. Car non, le fiasco ne s’arrête pas là ! La F1 a fermé ses zones d’accès à 1 h 30 pour des raisons logistiques. Alors que la deuxième séance débutait à 2 h. Mais bon, pas de quoi en faire tout un foin non plus, les spectateurs ont gentiment été dédommagés à hauteur de 200$ à dépenser dans la boutique F1. Quelle générosité de la part des organisateurs ! Courage à toutes ces personnes prises pour des jambons. En espérant que le reste du week-end ne continue pas sur la même note.

Emma LABROUSSE